Veillée du 11 avril 2017

Nous avons passé un très bonne soirée autour de diverses lectures.

Virginie nous a présenté :

  • 9782745933874,0-502955Marco Polo, Brigitte Labbé : Présente la vie de Marco Polo (1254-1324), qui quitta Venise à l’âge de 17 ans pour un long voyage de 25 ans à la découverte des coutumes de chaque pays et surtout de l’Orient dirigé par Kubilaï Khan petit-fils de Gengis Khan
  • Culottées : des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, Pénélope 9782070601387,0-3404403.jpgBagieu : Quinze récits mettant en scène le combat de femmes d’origines et d’époques diverses, qui bravèrent les normes sociales de leur temps : Margaret, une actrice hollywoodienne, Agnodice, une gynécologue de l’Antiquité grecque qui se fit passer pour un homme afin d’exercer sa profession, Lozen, une guerrière et chamane apache, etc.
  • 9791090724273,0-3403856Watership Down, Richard Adams : Le valeureux Hazel mène une poignée de braves vers la terre promise, Watership Down, afin de fuir la destruction de leur foyer. Mais de sombres menaces pèsent. Prémonitions, ruses et légendes accompagnent les héros sur ce chemin qui leur réserve bien des aventures.

 

Bénédicte nous a présenté via Skype :

  • Agatha Raisin mène l’enquête : la quiche fatale, M.C Beaton : Agatha Raisin, 53 ans,9782226317322, 0-3237527 self-made woman pugnace et volontaire ayant fait fortune dans la communication, prend une retraite anticipée dans un petit village des Costwolds mais s’y ennuie vite. Pour s’occuper, elle participe au concours de la meilleure quiche du village qu’elle achète chez un traiteur londonien. Mais l’arbitre du concours tombe raide mort, empoisonné. Les ennuis commencent.
  • 9782020795630,0-309457Encres de Chine, Xialong Qiu : Dans la Chine des années 1990, l’inspecteur Chen est officiellement en vacances et se consacre en fait à une traduction pour un certain Gros-Sous. Se faisant aider par sa femme Peiqin, une lettrée, l’inspecteur Yu enquête sur le meurtre de Yin, une ex-garde rouge condamnée pour dissidence à cause d’un roman sur la révolution culturelle.
  • Voici venir les rêveurs, Imbolo Mbue : Après quelques petits boulots, Jende Jonga 9782714470997, 0-3403153décroche un emploi de chauffeur pour Clark Edwards, riche banquier à la Lehman Brothers. Tout semble alors possible pour ce jeune Camerounais : payer des études à sa petite amie, obtenir une carte Verte pour devenir américain… Pourtant, rien n’est simple au pays du rêve américain, mais une véritable complicité naît entre Jende et Clark. Premier roman.
  • 9782070187096,0-3351407Les cosmonautes ne font que passer, Elitza Gueorguieva : L’itinéraire d’une fillette au milieu des changements de la Bulgarie, de la dictature de la fin des années 1980 au post-communisme. Son adolescence coïncide avec l’irruption de nouveaux modèles mais aussi avec des déceptions. Prix André Dubreuil du premier roman 2016.
  • En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut : Un petit garçon a pour 9782363390639,0-3009941parents un couple fantasque. Un jour, les excentricités de sa mère dépassant les limites, son père décide de l’envoyer dans une clinique psychiatrique, avant de se raviser et de la kidnapper pour la cacher et la protéger. Prix du roman des étudiants France Culture-Télérama 2016, Grand prix RTL-Lire 2016, prix roman France Télévisions 2016, prix Emmanuel Roblès 2016.

Denise nous a présenté :

  • 9782350870373, 0-335672Une petite fête sur la planète, Corinne Roche : Née sous X et élevée à la DDASS, Francine est placée à neuf ans dans une famille au bord de la mer. Ses parents d’accueil, Jo, une ancienne ouvrière et Louis son mari lui présentent Patricia, l’autre petite fille dont ils ont la charge. Francine reprend confiance en la vie.
  • Un bon écrivain est un écrivain mort, Guillaume Chérel : Le journaliste Augustin9782375610329,0-3393930 Traquenard a accepté d’animer un séminaire littéraire le temps d’un week-end dans les Alpes-Maritimes, au monastère de Saorge. Dix écrivains en vogue y sont conviés, ainsi que quelques auteurs locaux. Mais rien ne se passe comme prévu, et les écrivains disparaissent un à un.
  • 9791030700596,0-3258828Le reste de leur vie, Jean-Paul Didierlaurent : Ambroise, thanatopracteur, et sa grand-mère Beth rencontrent Manelle, aide à domicile, et le vieux Samuel. Tous quatre embarquent pour un périple en corbillard. Un roman optimiste sur le thème des personnes âgées, des maisons de retraite, des maladies incurables et de la fin de vie.
  • Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles, Suzanne Hayes et Loretta 9782266256339,0-2620827Nyhan : Entre l’Iowa et le Massachusetts, de 1943 à 1946, deux femmes dont les maris sont partis faire la guerre en Europe s’écrivent pour tromper la solitude. Glory et Rita se confient leur mal-être, la souffrance de l’attente, et s’échangent aussi recettes et conseils de jardinage. Entre instants complices, joies et peines, cette correspondance leur offre un moment de réconfort unique.

Sonia nous a présenté :

  • 9782253066217,0-3157578La mémoire des embruns, Karen Viggers : Agée et malade, Mary décide de s’installer sur l’île de Bruny, un endroit où elle a vécu des années auparavant avec son mari, gardien de phare, et ses enfants. De terribles événements les avaient forcés à le quitter. Tandis qu’elle vit ses derniers jours, Mary décide d’affronter le passé et de confier à Léon, le garde forestier de l’île, son secret trop lourd à porter.
  • Tout se qui est solide se dissout dans l’air, Darragh McKeon : Le 26 avril 1986, en9782714458650,0-2674614 URSS. Quatre personnages de divers horizons (un pianiste prodige de 9 ans, une ancienne dissidente devenue ouvrière à la chaîne, un chirurgien malheureux en ménage et un garçon de la campagne) voient leur vie bouleversée par la catastrophe de Tchernobyl. Premier roman.

Fabienne nous a présenté :

  • cvt_13-a-table-2017_16613 à table, recueil de nouvelles : Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris leur plus belle plume pour la troisième année consécutive afin de vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d’un thème : l’anniversaire.
    Le joyeux, le sinistre, le raté, celui qui finit dans les larmes ou le sang, l’apothéose de la fête et les éclats de rire, tout y est, comme dans la vie.
    Treize bougies à souffler sans modération.
    Françoise Bourdin – Maxime Chattam François d’Epenoux – Caryl Férey Karine Giébel – Alexandra Lapierre Agnès Ledig – Marc Levy Agnès Martin-Lugand – Bernard Minier Romain Puértolas – Yann Quéffelec Franck Thilliez
  • L’embellie, Audur Ava Olafsdottir : La narratrice de cette histoire se voit quittée par9782843047961,0-4126532 son mari durant un ténébreux mois de novembre. Sa meilleure amie lui confie son fils de 4 ans. Elle décide de partir avec ce dernier, Tumi, un petit garçon presque sourd dont les lunettes ressemblent à de grosses loupes, pour un tour de son île noire.
  • 9782843046759,0-1898751Notre quelque part, Nii Ayikwei Parkes
    Yao Poku raconte l’histoire d’une jeune femme qui, de passage, poursuit un bel oiseau jusque dans la case de Kofi. Ce qu’elle y découvre entraîne l’arrivée de la police criminelle d’Accra, puis celle du médecin légiste qui, récemment rentré d’Angleterre, se met à l’écoute d’Oduro, le féticheur. Prix Baudelaire de traduction de l’anglais 2014 (SGDL) pour S. Fakambi, prix Laure-Bataillon 2014.
  • Mauvais genre, Chloé Cruchaudet : Le destin du couple Louise Landy et Paul 9782756091044,0-3688022Grappe, déserteur de la Première Guerre mondiale se cachant travesti sous le nom de Suzanne Landgard jusqu’à l’amnistie de 1925. Prix Landerneau BD 2013, prix Coup de coeur (Quai des Bulles 2013), Grand prix de l’ACBD 2013, prix du public Cultura (Festival de la BD d’Angoulême 2014).
  • 9782266178372,0-416094Darling, Jean Teulé : Pour célébrer ceux qui refusent de subir en silence la cruauté imbécile de la vie et des autres, Jean Teulé raconte l’histoire d’une femme qui voulait se faire appeler Darling pour oublier les coups reçus dans son enfance, les rebuffades et les insultes… Ce roman a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Christine Carrière.

 

  • Quand je serai grand je serai Nana Mouskouri, David Lelait-Helo :  9782843377914,0-3402850Milou se rêve en Nana Mouskouri après l’avoir entendue chanter l’année de ses 13 ans.

 

Stéphanie nous a présenté :

  • 9782226318312,0-3237528Agatha Raisin mène l’enquête, tome 2 : remède de cheval, M.C. Beaton : Agatha Raisin, s’intégrant peu à peu à son petit village, fait la connaissance de Paul, le vétérinaire, qui ne semble pas insensible à ses charmes. Mais celui-ci est retrouvé mort, victime d’une injection de tranquillisants destiné au cheval de Lord Pendlebury. Agatha ne croit pas à l’accident et prend l’enquête en main. Son nouveau voisin, le colonel Lacey, d’habitude distant, accepte de l’aider.
  • Les vacances de Mma Ramotswe, Alexander McCall Smith : Mma Ramotswe a lancé la première agence de détectives strictement féminine du Botswana, mais les 9782264069016,0-3414710affaires ne se bousculent pas. La voilà contrainte et forcée de prendre des vacances. Elle rencontre cependant Samuel, un jeune fauteur de troubles en difficulté, qu’elle accepte d’aider. Pendant ce temps, à l’agence, Mma Makutsi enquête sur des allégations dérangeantes concernant un politicien en vue.
  • 9782757864845,0-3738498Les justiciers de Glasgow, Gordon Ferris : 
    Durant l’été 1946, à Glasgow, Douglas Brodie, un ancien policier, est engagé comme journaliste à la Gazette. Dans les quartiers populaires, des justiciers masqués infligent un châtiment aux criminels qui sont passés entre les mailles du filet de la justice. Un inconnu aborde Brodie pour lui demander de l’aider à défendre un compagnon de route condamné à la prison pour effraction.
  • Le grand n’importe quoi, J.M Erre : 7 juin 2042, 20 h 42. Durant une minute qui 9782266271684,0-3746944s’éternise, des personnages se croisent dans les rues d’un village de la campagne française après l’apparition d’une soucoupe volante. Le roman suit notamment le destin d’Alex et de sa fiancée, de Lucas, auteur de science-fiction, de Joël, astrologue visionnaire, de Madeleine, maire du village, et de deux habitués du bar local, J-Bob et Francis.

Jean-Noël nous a présenté la série des Last Man, Balak, Sanlaville et Vivès comporte 9 couv_183304tomes pour l’instant. Adrian Velba, jeune élève de l’école de combat de maître Jensen, se prépare à participer enfin au grand tournoi annuel du roi Virgil et de la reine Efira. Malheureusement, son partenaire déclare forfait peu avant la clôture des candidatures. Richard Aldana, un imposant et mystérieux nouveau venu, lui propose de combattre à ses côtés. Pépite BD-manga 2013 (Salon jeunesse de Montreuil).

Christiane nous a présenté :

  • Marthe marquise en Cévennes, Anne Barthel : Histoire, dans les Cévennes de la fin du XIXe siècle, des amours contrariées de deux amis d’enfance,9782848861661, 0-449475 la jeune Marthe, héritière catholique du château d’Arigès, et Pierre, un jeune protestant. Premier roman.
  • 9782352045113, 0-3180126Je veux croire au soleil, Jacques Sémelin : L’historien raconte son quotidien de non-voyant à travers le récit d’un voyage à Montréal, environnement inconnu de lui. A travers ses expériences particulières, il revient notamment sur le rôle étendu des autres sens et sur l’utilité des technologies modernes pour les déficients visuels.

Pour finir Valérie nous a présenté :

  • Entre ciel et Lou de Lorraine Fouchet : Jo vient de perdre Lou, l’amour de sa vie. 9782253069973,0-4005772Alors que le notaire lit le testament, Jo comprend que Lou l’a trahi et se lance un dernier défi : renouer avec Cyrian et Sarah, ses enfants avec qui il a peu de contacts. Préface inédite de l’auteure. Prix Ouest 2016, Prix Bretagne-Priz Breizh 2016.

La prochaine veillée aura lieu le mardi 20 juin à 19h30.

Bonnes lectures !

Veillée lecture du 14 février 2017

 

Bonjour à tous, je reprends enfin du service, je vais essayer de m’y tenir mais je ne vous promets rien. Je vais mettre les titres et résumés des livres présentés.

Alors voilà, hier notre veillée lecture avait pour thématique la Saint Valentin (facile vous allez me dire !).

Je remercie tout le monde d’avoir aussi bien jouer le jeu, il y avait du rose et du rouge à tous les niveaux, alimentaires, vestimentaires et livresque. Nous avons passé une très bonne soirée, encore merci à tous.

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Les livres qui ont un ♥ devant le titre sont les romans d’amour présentés.

Bénédicte nous a présenté :

  • le rituel de l’ombre, Eric Giacometti  : Rome, avril 2005. Une archiviste du Grand cvt_le-rituel-de-lombre_7751Orient est assassinée lors d’une soirée à l’ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d’Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. À Jérusalem, un archéologue en possession d’une énigmatique pierre gravée subit un sort similaire.
    Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, qui abhorre les « frères », se trouvent confrontés aux tueurs implacables d’une confrérie nazie occulte, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.
    Soixante ans après la chute du IIIe Reich, les archives des francs-maçons, dérobées par les Allemands en 1940, continuent à faire couler le sang. Mais quel secret immémorial se dissimule entre leurs pages jaunies ?
    Un secret pour lequel on tue sans scrupules…
  • ♥ les voyageurs de l’aube, Henri Gougaud : Dans un modeste ermitage au coeur du désert égyptien, Nathan, un vieux Copte, attend la mort avec sérénité.
    Et c’est la vie frappe à sa porte : venus de Bagdad, d’Ispahan, de Constantinople, 418slzm-1xl-_sx195_de Jérusalem, des visiteurs font halte chez lui, en attendant de poursuivre leur chemin à bord d’une caravane partie, elle, de Samarcande. Mais, tel un mirage, la caravane n’arrive pas… Durant dix jours, Adour, l’ancien joueur de luth arménien, Hilarion, le moine-soldat grec, Zahra, qui attend la naissance de son enfant, et Madjid, le serviteur en fuite, vont tour à tour raconter leur histoire et leurs tribulations.
  • ♥ La nuit des temps, René Barjavel :Dans l’immense paysage gelé, les membres des Expéditions Polaires françaises font un relevé sous-glaciaire. Un incroyable phéla-nuit-des-temps3nomène se produit : les appareils sondeurs enregistrent un signal. Il y a un émetteur sous la glace…
    Que vont découvrir les savants et les techniciens venus du monde entier qui creusent la glace à la rencontre du mystère ? « La nuit des temps, » c’est à la fois un reportage, une épopée mêlant présent et futur, et un grand chant d’amour passionné.
    Traversant le drame universel comme un trait de feu, le destin d’Elea et de Païkan les emmène vers le grand mythe des amants légendaires.

Fabienne E. nous a présenté :

  • la série manga Lastman, Balak, Vivès, Sanlaville : Adrian Velba, 12 ans, est heureux.couv_183304 Après avoir travaillé dur toute l’année dans l’école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s’inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n’a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d’Adrian donne son accord du bout des lèvres…

Denise nous a présenté :

  • Meurtres pour mémoire, Didier Daenincks :Paris, octobre 1961 : à Richelieu-Drouot, 51ak5wsvxil-_sx195_la police s’oppose à des Algériens en colère. Thiraud, un petit prof d’histoire, a le tort de passer trop près de la manifestation qui fit des centaines de victimes. Cette mort ne serait jamais sortie de l’ombre si, vingt ans plus tard, un second Thiraud, le fils, ne s’était fait truffer de plomb, à Toulouse.

 

  • Noirs tatouages, Val McDermid : Cet été-là, il a plu comme rarement à Lake District et la tourbière a livré son secret : un cadavre sans âge, couvert de tatouages. Jane cvt_noirs-tatouages_843Gresham, spécialiste du poète William Wordsworth, pense aussitôt à une légende locale : Fletcher Christian, le chef des mutins du Bounty, a fui Pitcairn pour regagner clandestinement l’Angleterre. Et son vieil ami Wordsworth a transformé son récit en poème épique. Persuadée que le précieux manuscrit se trouve chez un descendant du poète, Jane enquête. Mais, comme dans toutes les chasses au trésor, les convoitises s’éveillent, et les cadavres s’accumulent.
  • Zack, Mons Kallentoft, Markus Lutteman : Quatre Thaïlandaises product_9782070145850_195x320travaillant dans un salon de massage de Stockholm sont brutalement assassinées. Tout laisse penser que leur activité ne se limitait pas aux soins du corps « traditionnels », et que leur exécution a pour but de faire passer un message? Guerre entre gangs de motards et mafia turque pour le monopole de la prostitution ? Acte isolé d’un maniaque sexuel ou d’un dément xénophobe ?À vingt-sept ans, Zack Herry est le plus jeune membre d’une unité spéciale de la police, récemment constituée pour se charger des crimes les plus complexes.
  • Le jardin, Bertina Henrichs : Plouerbec, extrême sud de la côte bretonne. Marthe Simonet, la soixantaine, veuve depuis quelques années, vit une existence paisible.9782749118581 Près de chez elle, dans un cabanon, Hans, un inconnu d’origine allemande, vient s’installer seul. Lentement, ces 2 personnages vont faire connaissance. Rencontre de 2 solitudes, de 2 histoires singulières. Leur point de rencontre se situe dans leur passé…

 

Fabienne J. nous a présenté :

  • ♥ Les perroquets de la place d’Arezzo, Eric-Emmanuel Schmitt :Les grands platanes cvt_les-perroquets-de-la-place-darezzo_9616autour de la place d’Arezzo sont envahis par les perruches et les perroquets. Dans ce lieu vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. Toutes sortes de personnes se croisent gouvernées par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu’au jour où leur parvient une lettre anonyme, identique, envoyée par une colombe…
  • Les cosmonautes ne font que passer, Elitza Gueorguieva : L’itinéraire d’une fillette au milieu des changements de la Bulgarie, de la dictature de la fin des années 1980 au cvt_les-cosmonautes-ne-font-que-passer_9883post-communisme. Son adolescence coïncide avec l’irruption de nouveaux modèles mais aussi avec des déceptions.

 

Stéphanie nous a présenté une multitude de livres (elle a eu beaucoup de temps pour lire pendant les vacances de Noël) :

  • 21888_aj_m_640♥ Nos étoiles contraires, John Green : Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
  • 13 à table, recueil de nouvelles : Les plus grands auteurs de la littérature cvt_13-a-table-2017_166contemporaine ont pris leur plus belle plume pour la troisième année consécutive afin de vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d’un thème : l’anniversaire.
    Le joyeux, le sinistre, le raté, celui qui finit dans les larmes ou le sang, l’apothéose de la fête et les éclats de rire, tout y est, comme dans la vie.
    Treize bougies à souffler sans modération.
    Françoise Bourdin – Maxime Chattam François d’Epenoux – Caryl Férey Karine Giébel – Alexandra Lapierre Agnès Ledig – Marc Levy Agnès Martin-Lugand – Bernard Minier Romain Puértolas – Yann Quéffelec Franck Thilliez
  • 51unxz52t6l-_sx195_Toute la lumière que nous ne pouvons voir, Anthony Doerr : l’auteur nous entraîne du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.
  • Code lupin, Michel Bussi : L’aiguille creuse d’Etretat, les tours blanches de l’abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon sous les ruines de bm_10160_924273Thibermesnil, la valleuse déserte de Parfonval, les îles englouties de la Seine, les marées d’équinoxe de la Barr-y-a…
    Autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin, dans de fascinantes chasses aux trésors, au cœur du triangle d’or, le fameux triangle cauchois, imaginé par Maurice Leblanc.
    Imaginé ?
    Est-ce si sûr ?
    Et si les aventures d’Arsène Lupin dissimulaient un code ? Un sens secret ? La clé d’un trésor normand, bien réel celui-là ? Le célèbre professeur Roland Bergton en est convaincu. Il dispose d’une journée pour percer l’énigme, avec pour seuls indices une pièce d’or trouvée sous les falaises, une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc… et l’aide d’une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante.
  • Agatha Raisin enquête : la quiche fatale, M.C Beaton : Sur un coup de tête, Agatha 51txlwfh7ol-_sx195_Raisin décide de quitter Londres pour goûter aux délices d’une retraite anticipée dans un paisible village des Costwolds, où elle ne tarde pas à s’ennuyer ferme.
    Afficher ses talents de cordon-bleu au concours de cuisine de la paroisse devrait forcément la rendre populaire. Mais à la première bouchée de sa superbe quiche, l’arbitre de la compétition s’effondre et Agatha doit révéler l’amère vérité : elle a acheté la quiche fatale chez un traiteur.
    Pour se disculper, une seule solution : mettre la main à la pâte et démasquer elle-même l’assassin.

Valérie nous a présenté : 

  • Une avalanche de conséquences, Elizabeth George : Et si le secret de famille était le plus indétectable des poisons ?
    Qu’est-ce que Lily a bien pu découvrir dans le journal intime de son fiancé William414mcbtiv2l-_sx195_ Goldacre pour que celui-ci se précipite du haut d’une falaise du Dorset ? Et est-ce un hasard si, quelque temps plus tard, sa mère, Caroline Goldacre, se retrouve mêlée à une sombre affaire – celle de la mort suspecte de Clare Abbott, l’auteur féministe dont elle était l’assistante ?
    Si le lien entre les deux décès semble ténu, voire inexistant, le sergent Barbara Havers est néanmoins déterminé à faire éclater la vérité. Il n’en faudra pas moins pour redorer, auprès de sa hiérarchie, son image salement écornée par une précédente enquête. Elle est soutenue par son supérieur, l’inspecteur Thomas Lynley, qui suit une piste à Cambridge, où le corps de Clare a été retrouvé. Barbara Havers, de son côté, cherche quel mystère se cache au cœur de la campagne du Dorset, d’apparence si paisible…
  • Une illusion d’optique, Louise Penny : Quand il se réalise, le rêve d’une vie peut virer 41vvqjxwql-_sx195_au cauchemar. Lors du vernissage de sa première exposition au Musée d’art contemporain de Montréal, un mauvais pressentiment hante Clara Morrow. De fait, le lendemain de la fête à Three Pines, une femme est trouvée la nuque brisée au milieu des fleurs de son jardin. Qui était cette invitée que personne ne reconnaît ? Peu à peu, le tableau du crime prend forme et l’inspecteur-chef Armand Gamache apprend que dans le monde de l’art chaque sourire dissimule une moquerie, chaque gentillesse cache un coeur brisé. Dans cette affaire, la vérité est déformée par un jeu d’ombre et de lumière qui crée l’illusion.
  • ♥ L’homme idéal (en mieux), Angéla Morelli : Un joyeux foutoir… Voilà à quoi ressemble la vie d’Emilie, 35 ans, mère célibataire, qui se retrouve à devoir squatter 510dvgfaxol-_sx195_chez Clara, sa meilleure amie, en attendant des jours plus favorables. Cela dit, si elle n’avait pas emménagé chez Clara, jamais elle ne serait retombée sur Samuel Winterfeld, un homme qu’elle avait perdu de vue depuis longtemps, et qui allie deux qualités irrésistibles : être le sosie de Bradley Cooper, et avoir très envie de la revoir ! Evidemment, c’est pile le moment que choisit son ex, le père de sa fille, pour retenter sa chance avec elle. De quoi la mettre définitivement sens dessus dessous !

Jean- Noël nous a présenté :

  • Blake & Mortimer : le testament de William S., Yves Sente : Nos héros les plus british 61bojhm8tjl-_sx195_mènent l’enquête sur le plus british des dramaturges : William Shakespeare of course Mais qui est-il vraiment ?
    Entre l’Angleterre et l’Italie, Philip Mortimer et Elizabeth, la fille de Sarah Summertown, résolvent des énigmes plus ardues les unes que les autres.
    Entre-temps, Francis Blake enquête sur une bande organisée de Hyde Park.
    Une course contre la montre et des révélations en série.

Laurence nous a présenté :

  • La vengeance des mères, Jim Fergus : 1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux cvt_la-vengeance-des-meres_5482contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
    Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.
  • Retour sur terre, Mélanie Rose : Michaela Anderson, une jeune Anglaise de 25 ans 51eearbhtfl-_sx195_travaillant dans une compagnie d’assurances, a accepté de participer avec quelques collègues à un baptême de saut en parachute.
    Au moment de s’élancer dans le vide, la dernière, elle est emportée par une bourrasque qui l’éloigne des autres…
    Quand elle retrouve la terre ferme, l’aérodrome est désert, sa voiture a disparu et il fait presque nuit. C’est alors qu’elle découvre avec stupeur sa photo sur des affichettes prétendant qu’elle a disparu… il y a six ans et demi !
    Qu’a-t-il bien pu se passer ? Aurait-elle perdu la raison ? Serait-elle devenue amnésique ? A-t-elle été victime d’une faille spatiotemporelle ? Mais, surtout, qu’a-t-elle bien pu faire au cours de tout ce temps ?
  • ♥ Les Hauts de Hurlevent : Emily Brontë : Lorsque Mr Earnshaw ramène d’un voyage un enfant abandonné, Heathcliff, les réactions de ses enfants évoquent les orages qui51w5e03ksil-_sx195_ s’abattent sur le domaine des Hauts du Hurlevent. Le fils Hindley n’accepte pas cet enfant sombre et lui fait vivre un enfer. La fille, Catherine, se lie très vite à lui, d’un amour insaisissable et fusionnel. Tous trois grandissent, dans cet amas de sentiments aussi forts qu’opposés. Heathcliff devient un homme sans scrupule, qui jure de se venger des deux hommes ayant empêché le déploiement de son amour: Hindley, le frère ennemi, et Edgar, le mari de Catherine. La destruction de ces deux familles et de leurs descendances constitue alors son seul objectif. Dans les paysages sauvages et immuables des landes du Yorkshire, les déchirements sont nombreux, et cohabitent dans une passion extrême et des tourments destructeurs…

Sonia nous a présenté :

  • Les lieux infidèles, Tara French : Au cours d’une vie,seuls quelques instants sont cvt_les-lieux-infideles_1769décisifs.L’existence de Frank Mackey bascula par une nuit de décembre 1983. Il avait dix-neuf ans et attendait Rosie Daly au bout de sa rue, à deux pas du halo brumeux et jaune du réverbère. L’air était froid comme du verre, chargé d’un délicieux parfum de houblon brûlé venu de la brasserie Guinness. Ils avaient prévu de fuir ensemble leur quartier natal dublinois, pour vivre d’amour et de musique à Londres. Mais cette nuit-là, Frank patienta en vain. Rosie ne le rejoignit pas.Vingt-deux ans plus tard, devenu flic spécialisé dans les missions d’infiltration, Frank vit toujours à Dublin. Il a coupé les ponts avec sa famille et n’a jamais eu de nouvelles de son premier amour. Puis un jour, sa sœur l’appelle, affolée : on a retrouvé la valise de Rosie dans un immeuble désaffecté de Faithful Place. Forcé de revenir chez les siens, Frank revisite son passé, ses blessures de jeunesse, et toutes ses certitudes : Rosie est-elle jamais partie ?

Clotilde nous a présenté :

  • Une saison en Egypte, Claire Fauvel : Sacha est russe, en proie au spleen et aspirant poète. Alexandre est flamboyant, peintre et français. C’est en Égypte que les deux 51pwmehdgl-_sx195_hommes se lient d’amitié. Et c’est de la même femme qu’ils tombent amoureux.

 

 

Christiane nous a présenté :

  • La rebouteuse, Michel Lacombe : Au coeur de la Provence alpine, Célestin vit à 1540-1l’écart du village avec sa mère dans leur ferme. Au cours d’une de ses tournées, durant lesquelles il vend ses produits fromagers, il fait la connaissance de la belle et riche Béatrice. Leur histoire d’amour provoque la jalousie d’un jeune médecin qui, pour atteindre Célestin, tente d’interdire à sa mère d’exercer ses dons de rebouteuse.
  • L’autre côté du chemin, Nelly Buisson : Pour faire plaisir à son père, victime d’un grave accident, et honorer la mémoire de sa défunte mère, Claire abandonne ses l-autre-cote-du-cheminétudes et reprend le bar familial dans un village situé sur un des chemins menant à Compostelle. Un soir pluvieux d’avril, un pèlerin s’arrête dans Le Bistrot. Quelques jours plus tard, il est toujours là ! François a pris pension chez Clémence et explique qu’il veut faire une pause. Malgré la méfiance qu’inspire cet étranger, il s’intègre facilement à la population. Claire est attirée par cet homme, mais pourtant elle sent confusément que sa présence, si elle se prolongeait, serait source d’ennuis. Un jour, derrière son bar, elle surprend une conversation entre François et des marcheurs de passage. Ce qu’il leur raconte va à l’encontre de ce qu’il a dit aux villageois.  » Il leur aurait menti ?  » La nouvelle se propage comme une traînée de poudre. Certains deviennent méchants, d’autres en perdent carrément la tête. Lorsque la vérité éclatera, elle révélera du même coup qu’on connaît bien mal ceux qu’on côtoie depuis toujours !
  • Il neige !, Jean Michel Asselin : La neige est un monde, elle transforme le paysage, 511qaknjy1l-_sx269_bo1204203200_repeint les arbres et les animaux, contraint nos architectures, réinvente nos vêtements, colore notre peau, bâtit ses civilisations. Cette matière froide, blanche, tombée du ciel, capable d’enfouir tout paysage, de remodeler le monde, méritait un hommage appuyé. Pourquoi la neige tombe ? Pourquoi est-elle blanche ? Y a-t-il une vie sur, sous et dans la neige ? D’où viennent les avalanches ?

 

Prochaine veillée lecture le mardi 11 avril à la médiathèque de Longchaumois

Prochaine veillée

Bonjour à tous !

La prochaine veillée lecture aura lieu le mardi 11 octobre à 19h30  pour ceux et celles qui veulent partager un bout de salé avant le bout de sucré et la tisane ! sinon vous pouvez venir vers 20h.

A bientôt

 

Veillée lecture du 28 juin

L’été arrive, et peut-être avec lui des envies de lecture… Pour vous donner des idées, voici les livres dont les veilleurs et veilleuses ont parlé lors de la dernière soirée. N’hésitez pas à parcourir la liste de tous les titres abordés durant ces discussions sur Babelio.

La sélection de Denise, pour débuter :

« Les beignets d’Oscar, ou mes 100 jours de bonheur » de Fausto BRIZZI :

Rome. À l’orée de ses 40 ans, Lucio, marié et père de 2 enfants jeunes (et fan de Léonard de Vinci !), a trop longtemps négligé sa santé, dont une toux insidieuse, et se découvre soudain condamné par un cancer généralisé vite retoqué en « l’ami Fritz ».

Les beignets d'Oscar par BrizziÀ partir de ces données, on peut s’attendre au pire, à un roman sombre ou pessimiste, lugubre ou défaitiste. C’est pourtant l’exact contraire qui se joue ici, lors de ce compte à rebours. Il y aura des moments un peu statiques, des poignants mais sains, d’autres plus philosophiques encore que légers, dans la boutique à bavardages, mais surtout des heures de franche déconnade, comme la nomment fort justement les mousquetaires si prompts à monter de mémorables canulars…! C’est un hymne à l’amitié, à l’amour en général (parental, famille, amis, gourmandises en tous genres), un hymne à la Vie.

Et si vous n’êtes pas convaincus, bien qu’il s’agisse d’ un 1er roman un peu hors normes, – certes d’un scénariste averti -, il a déjà été publié dans 30 pays… (lire extraits : p 124 le magasin de Bavardages + p 267 « version originale »/ »le remake »)

« Des femmes bien informées« ; Carlo FRUTTERO

Un crime, 8 femmes qui relatent leur vécu ou leur point de vue sur cet évènement sis dans la région de Turin. Une forme originale de polar, dont l’approche par tableaux successifs et angles variés met en valeur le sens de la narration de l’auteur, qui interprète avec brio les bavardages au féminin.

« L’Amant sans domicile fixe », Fruttero et Lucentini, 1986, trad 88.  

Ces 2 auteurs italiens ont souvent écrit ensemble pour le bonheur des lecteurs qui aiment leur style et leur humour ! L’amant sdf est d’abord une ode à Venise, la vraie, l’hivernale sans les foules (mais jamais sans touriste, Sérénissime oblige !), sous le brouillard ou la pluie, dans l’atmosphère typique que nous aimons tant. – Sans doute le meilleur roman sur Venise que j’aie lu, parmi tant d’autres. –

C’est aussi l’évocation du rapport au temps présent sur fond d’intemporalité, dans le vécu des protagonistes comme à travers l’Histoire. Enfin, c’est une histoire d’amour, sur fond d’anecdotes de la vie, des classes sociales vénitiennes en second plan, avec la culture, l’Histoire, la Religion en arrière plan. Très bien écrit et plutôt bien respecté à la traduction, riche d’un sens aigu de l’observation et de pointes d’humour savoureuses, entre une réception typique de la « Haute » et une balade sur le pavé sonore la nuit dans le clapotis des canaux, les auteurs nous captivent avec le mystère qui entoure Mr Silvera, le guide érudit. Un roman de vacances idéal, qui nous emplit sans saturer, nous enrichit en nous amusant. Lire p 7, p 16, pour une mise en bouche 😉

« Amagansett », Mark Mills (Découvert dans « en attendant Doggo »)

Amagansett par Mills1947, côte Est des USA, bien au Sud de NYC, 50km de plage… Un rude pêcheur côtier, basque d’origine, franchit chaque jour avec son aide la barre et ses dangereux rouleaux pour aller poser ses filets au large. Un matin, ils ramènent dans le filet le cadavre d’une jeune fille de riches, apparemment noyée. Mais qq chose dérange Conrad dans cet « accident », il mène donc discrètement sa propre enquête, tandis qu’un flic en fait autant à l’insu de sa hiérarchie.

Ce polar fort documenté nous immerge dans une époque et des milieux bien définis, des les ancêtres pêcheurs de baleines aux privilégiés new-yorkais possédant domaine avec piscine et tennis, mais aussi évoquant un aspect de la guerre dont on n’a guère parlé, celle menée courageusement au front par les « diables noirs » qui œuvraient la nuit, tuant les Allemands au couteau en corps à corps furtifs et silencieux, puis sortaient leurs compatriotes morts des lignes ennemies…  Ce 1er roman prometteur de Mills a été traduit il y a + de 10ans.

Lus aussi :
Le mystère des livres disparus de Ian Sansom : décevant, pas drôle;
Brunetti entre les lignes : à Venise toujours, une enquête chez les bibliophiles au milieu des incunables vandalisés;
Du bruit sous le silence, de Pascal Toussaint : un petit polar à Toulouse, dans le milieu du rugby.

Les lectures de Bénédicte :
Parfait pour l’été, un petit polar sympa : Les chiens enterrés ne mordent pas, de Gunnar Staalesen.

Un classique découvert avec bonheur : la maison aux esprits, d’Isabel Allende : une vrai épopée, une fantasmagorie latine. On y suit une famille de personnages étonnants (la grand-mère voit des morts) avec, en parallèle, la montée du fascisme. Adoré !

Ensuite, une grosse période africaine : Demain j’aurai vingt ans, d’Alain Mabanckou : dans un livre qu’on suppose en grande partie autobiographique, on retrouve la mentalité africaine, les croyances… Une très bonne découverte en livre audio (texte lu par l’auteur !)

Tels des aNotre quelque part par Parkesstres éteints, de Leonora Miano. On y suit trois jeunes africains, qui vivent leur couleur de peau de manière différente selon leurs origines et classe sociale. On est happé par le développement philosophique de cette question, le point de vue de chaque personnage étant richement défendu, fouillé.

Un gros coup de coeur pour Notre quelque part, de Nii Ayukwei Parkes.
C’est l’Afrique, c’est plein d’humour et c’est un policier ! L’enquête commence lorsqu’une jeune femme courtement vêtue entre dans une case à la poursuite d’un oiseau bleu et  découvre… Quelque chose. S’en suit l’arrivée de la police criminelle, et d’un médecin légiste récemment revenu de ses études loin du pays.

Les avis de Stéphanie :

Histoires, de Marie-Hélène Lafon : des nouvelles dans lesquelles on retrouve l’univers et certains personnages de ses romans. Toujours aussi bien

Bien aimé (et dont on a déjà donné les résumés dans les derniers billets) : Silhouette, de Mourlevat; Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes (très drôle!); Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin, Les enquêtes du limier de Taniguchi.

Pas terrible : Le mort aux quatre tombeaux, de Peter May. CE puzzle de macchabées n’est vraiment pas son roman le plus réussi !

On ne sait pas qu’en penser : Pike, de Benjamin Whitmer. Pour être noir, c’est noir ! Ce sont les bas-fonds des Etats-Unis, c’est très cru.

En attendant Bojangles par BourdeautSonia a lu et bien aimé : A Mélie sans Mélo de Barbara Constantine; Un avion sans elles de Michel Bussi; En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut, ou l’histoire d’un enfant dont la maman est très spéciale et le papa très amoureux.
Elle a lu aussi le quatrième tome de la série BD Nains.

 

Joséphine a beaucoup apprécié Diotime et les lions, d’Henri Bauchau : Un roman initiatique, épique, un beau personnage dans un environnement légendaire mais surtout une écriture superbe, tout comme Buvard, de Julia Kerninon.

Elle a lu également Encre de Chine, de Qiu Xiaolong qui dépeint ici encore la Chine post Révolution culturelle, lorsque le communisme se teinte de capitalisme. Ce livre baptise une nouvelle échelle de notation au sein des veilleurs et veilleuses : j’ai nommé l’échelle sanguinolente ! celui-ci peut donc être classé Afficher l'image d'origine   Afficher l'image d'origine

Ce qu'il faut de terre à l'Homme par Martin VeyronCharlène et Cécile ont partagé le même avis positif sur la BD Ce qu’il faut de terre à l’homme, une magnifique adaptation d’un texte de Tolstoï par Martin Veyron dont le dessin rend à merveille l’atmosphère de ces grandes propriétés terriennes d’avant 1917, ou les moujiks cultivent leurs lopins de terre, et où leurs animaux paissent un peu partout. Les velléités d’agrandissement et d’enrichissement entraînent bien des rebondissements, jusqu’à connaître, exactement, ce qu’il faut de terre à l’homme.

Dans les découvertes BD de Charlène, également : une vie avec Alexandra David-Néel, T.1 de Frédéric Campoy et Mathieu Blanchot. C’est un grand personnage à découvrir que cette femme qui fut la première à franchir les portes de Lhassa, au Tibet.

Dans un tout autre genre, Undertaker T.1 et 2 de Xavier Dorisson. Aux Etats-Unis, à la grande époque du Far West, Jonas Crow est croque-mort. Il est embauché au début de la série par un homme qui lui signale qu’il sera mort le lendemain… Ce qui effectivement arrive. Or ce décès attise toutes les convoitises puisqu’il s’agissait d’un riche propriétaire de mine. Les ennuis arrivent pour Jonas Crow !

Au rayon des romans ados, Les enfants de Noé, de Jean Joubert. Un très beau roman.

Retour à la BD, Laurence a beaucoup apprécié Mauvais genre, de Chloé CruchaudetMauvais genre par Cruchaudet : des dessins très beaux, et l’histoire passionnante d’un homme qui se découvre en se couvrant des vêtements de sa femme.

Cette même auteure a dessiné l’herbier sauvage avec le scénariste Fabien Vehlman : « Un très bel ouvrage socio-érotique à effeuiller pour assouvir curiosité et plaisir ! » dixit l’éditeur.

Laurence a bien aimé aussi les histoires extraordinaires d’Edgar Allan Poe illustrées par Jean-Louis Thouard.

Daniel, poursuivant sa lecture des grands classiques, a choisi cette fois-ci Madame Bovary. Encore un chef-d’œuvre, avec une belle description de la société de l’époque.

Rien à voir : Un condamné à rire s’est échappé, de Pascal Fioretto. Après avoir écrit beaucoup de pastiches (et si c’était niais, par exemple), l’auteur a tenté d’écrire quelque chose de sérieux… C’est donc très léger.

Plus fort que Sherlock Holmes, de Mark Twain : La nouvelle principale dépeint la vie d’une jeune femme qui se marie et connaît une vie affreuse avant que l’homme ne s’enfuie. un jeune enquêteur et Sherlock Holmes vont tenter de le retrouver.

Christine a lu l’héritage de Clara, de Françoise Bourdin (suite du Secret de Clara). Bien écrit, facile à lire, avec tout de même un secret de famille assez sordide à la clé.

Le temps est assassin, de Michel Bussi : c’est du Bussi, on ne le lâche pas : c’est prenant malgré l’histoire un peu « tirée par les cheveux ».

Le dompteur de lions par LäckbergIdem pour le Dompteur de lions, de Camilla Läckberg : un très bon cru pour cette enquête, qui mérite par contre au moins Afficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origineAfficher l'image d'origine : c’est trash !

Jean-Noël a lu avec intérêt Scène de crime virtuelle, de Peter May : il y est question de Second life, ce monde virtuel ou chacun peut faire évoluer un avatar et où on peut assister à des assassinats virtuels. Mais attention, la frontière entre réalité et monde virtuel est parfois poreuse.

Enfin Cécile a présenté Neska du clan du lierre, de Louis Joor : Dans le monde de Neska, chaque clan survit grâce à une alliance avec un petit animal ou insecte. Son clan est allié avec les escargots. Il faut un appeleur pour les convaincre de venir, mais celle du clan qui est aussi la mère de Neska a été enlevée sous ses yeux par un « immense » : un humain, dont tous pensent qu’ils sont éteins… Une jolie mise en place, on lira avec plaisir les aventures de cette jeune fille prête à braver les interdits pour découvrir la vérité sur elle-même et le monde qui l’entoure. A signaler aussi, de la même auteure : Kanopé.

Enfin, pour finir : Balade de Yaya, BD d’un scénariste français, Jean-Marie-Omont et La balade de Yaya, Tome 1 à 3 : Intégrale par Jean-Marie Omontd’un dessinateur chinois, Golo Zhao. L’édition en intégrale rend bien justice à ce petit bijou. Yaya est une petite fille, dont le rêve est de passer une audition de piano qu’elle a longuement répétée. Mais nous sommes à Shangai en 1937,  et la guerre Sino-japonaise va jeter la population sur les routes : Yaya malgré son milieu aisé ne fait pas exception. La petite fille refuse de renoncer à son audition et s’enfuit… c’est le début de ses aventures. Au milieu de la débâcle, Yaya trouve tout de même un allié chez Tuduo, jeune garçon des rues. Sous couvert d’un dessin à l’aquarelle tout en rondeur, en couleurs pastels et en douceur, ce sont des thèmes très durs qui sont abordés : la guerre, l’exil, l’esclavage, la trahison… On espère vraiment que Yaya finira par retrouver les siens !

Nous vous souhaitons un bel été, bien évidemment de belles lectures et vous donnons rendez-vous cet automne pour la reprise des veillées à Longchaumois.

Les rendez-vous littéraires de Morez (et Morbier, du coup) prendront certainement une autre forme pour s’installer les samedi matin… Nous vous tiendrons bien sûr informés de toutes les dates.

Le mot de la fin sera pour l’Auberge du Cassiton qui nous a chaleureusement acueillis pour cette veillée : un grand remerciement aux filles !

Veillée du 14 mai

Vous avez manqué la dernière veillée ? Voici des pistes de lectures à lire au soleil (enfin on l’espère).

La trilogie de l’Empire, de  Raymond E. Feist et Janny Wurts. Souvenez-vous, nous en avions déjà parlé ici.

Dans un tout autre registre : Pike de Benjamin Whitmer.
Pike par WhitmerBienvenue aux Etats-Unis dans ses plus bas étages, parmi les laissés pour compte : Douglas Pike est un ancien escroc, plus ou moins rangé, qui vivote en travaillant sur des chantiers par-ci par-là. Pas franchement recommandable en somme. C’est tout de même à lui qu’une prostituée va amener une gamine de douze ou treize ans : la petite-fille de Pike, née d’une fille qu’il n’a plus revue depuis des années et qui vient de mourir d’une overdose dans des circonstances tout-à-fait sordides. Pour finir de planter le décor, un flic tout ce qu’il y a de plus pourri et dangereusement dérangé qui rôde, ainsi que d’autres personnages souvent aussi limites : c’est du polar, sans pitié, saignant, dont la violence transpire jusque dans le vocabulaire employé.

L’autre moitié du Soleil, de Chimamanga Ngozie Adichie .
Ce roman paru en 2008 se situe encore une fois au Nigéria, durant les années 60 et jusqu’à la guerre fratricide du Biafra. De la même manière qu’Americanah, plusieurs histoires se croisent dans ce roman, dont les personnages montrent les multiples facettes de la population : celle des campagnes, qui a volontiers recours à la magie; celle des universitaires, qui bouillonnent, débattent, remettent en cause les politiques post-colonialistes; celle d’une famille, de soeurs jumelles qui ont suivi deux chemins qui les séparent, du boy illettré venu du village, de son maître, chantre de l’éducation; celle enfin des Igbos, Haoussas, Yoroubas, de ces ethnies qui furent rassemblées par la création du Nigéria. Et de la folie qui conduisit à la guerre du Biafra, de l’aveuglement de cette population qui fut réduite à la famine. Un grand roman !

Deux secondes de trop, de Rachel Joyce
Pour le coup, le roman lui-même est de trop : il n’a pas convaincu les veilleuses qui l’ont lu.

Le marchand de sable, de Lars Kepler : un polar qui nous amène efficacement à la résolution qu’on ne voit pas venir, très bon (malgré un tueur en série propre. Adepte du sanglants, vous serez un peu déçus).

Silhouette par MourlevatSilhouette, de Jean-Claude Mourlevat : ces 10 nouvelles « fortes et cruelles » sont très convaincantes !

La série BD des Elfes (voir articles précédents) fait quant à elle toujours débat au sein des veilleurs(ses) puisque Laurence a trouvé le 12ème volume très bien, alors que Charlène en a apprécié le graphisme mais beaucoup moins le scénario qui fait très « Seigneur des Moineaux ». (sic). Il faut signaler tout de même que la série compte de multiples scénaristes et dessinateurs, ce qui peut expliquer qu’on préfère certains volumes aux autres ?

Mémé dans les orties par ValognesAprès les Elfes vengeurs et autres nains déterminés, passons à un papi spécialement ronchon et fâcheux et même un sale type (n’ ayons pas peur des mots) dans Mémé dans les orties de Aurélie Valogne. Ou comment un solitaire bourru doit composer avec une mamie nouvelle arrivée dans son immeuble qui ne s’en laisse pas compter, pas plus que la fillette d’à côté : un livre facile à lire, frais et agréable.

Julia Kerninon et son roman Buvard, présenté lors de la précédente veillée, ont plus et ont donné envie de découvrir ses autres écrits.

Les fauves, Ingrid Desjours : les fauves, ce sont les personnages. Il ne s’agit pas d efaire dans la dentelle, ils sont assez sauvages jusqu’à la fin, « pas américaine ».

Geluck enfonce le clou par GeluckGeluck enfonce le clou : Vous connaissez certainement le personnage du Chat de Philippe Geluck  : dans cet ouvrage, l’auteur le délaisse un temps et comme le titre l’indique, il se lâche !

Bérézina, de Sylvain Tesson : ou la campagne de Russie vue de nos jours en partant sur les traces de la Grande Armée : intéressant en livre audio, mais il n’est pas sûr qu’on y accroche aussi bien à l’écrit. (D’où une discussion qui s’ensuit à propos de l’intérêt des textes lus, et de l’importance énorme des narrateurs -cf au-revoir là-haut lu par l’auteur, par exemple).

Au rayon relecture des classiques, notre spécialiste nous conseille, cette fois-ci :
Mort à crédit, de Louis-Ferdinand Céline. Il s’agit de son deuxième roman, en grande partie autobiographique, sur une jeunesse chaotique et violente dans les années 1900. Le texte est rythmé, saccadé, bourré de ponctuation, reprenant le langage oral pour le transposer à l’écrit : Daniel est assez partant pour le qualifier de chef-d’oeuvre.

Mauvais genre par CruchaudetMauvais genre, de Chloé Cruchaudet cette BD courronnée par plusieurs prix replace elle-aussi son lecteur au moment de la grande Guerre. On y suit Louise et Paul, on les voit tomber amoureux puis se marier, avant que l’homme ne soit envoyé à l’armée… Maisc’en est trop pour lui, le voilà déserteur et obligé de se cacher. Pour éviter la folie liée à l’enfermement, il tente un jour de se déguiser pour sortir habillé en femme. Or il prend goût au travestissement…

Les compagnons du Crépuscule, de Bourgeon : après le classique du roman, voici une série BD entrée elle aussi dans les classiques du genre. Dans un univers médiéval, une sorte de Guerre de 100 ans, un chevalier, un valet pleutre et lâche et une jeune fille au fort tempérament poursuivent une quête.

Entre Ciel et Terre par StefanssonDe la grande littérature pour continuer : Entre ciel et terre, de Jon Kalman Stefansson : c’est exigeant, linéaire, avec très peu de dialogue mais une immense description de la Nature (avec un grand N), forte, puissante par opposition à l’éphémère durée de l’humanité. Voici la présentation de l’éditeur :

« Certains mots sont probablement aptes à changer le monde, ils ont le pouvoir de nous consoler et de sécher nos larmes. Certains mots sont des balles de fusil, d’autres des notes de violon.
Certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires. »

Parfois, à cause des mots, on meurt de froid. Comme Bardur, pêcheur à la morue islandais, il y a un siècle. Trop occupé à retenir des vers du Paradis perdu de Milton, il oublie sa vareuse en partant en mer. De retour sur la terre ferme, son meilleur ami entame un périlleux voyage pour rendre à son propriétaire, un vieux capitaine devenu aveugle, le livre funeste. Pour savoir aussi s’il veut continuer à vivre. Entre ciel et terre, d’une force hypnotique, nous offre une de ces lectures trop rares dont on ne sort pas indemne. Une révélation…

Diotime et les lions, de Henri Bauchau : le court récit d’une grande figure féminine, un ouvrage qui rappelle Kessel.

Les oubliés du dimanche par PerrinLes oubliés du dimanche de Valérie Perrin : une jeune femme travaille en maison de retraite. Elle recueille les confidences d’Hélène, unes des résidentes, alors qu’elle-même vit dans le secret de ce qui est arrivé à ses parents. En parallèle, un corbeau sévit : en téléphonant aux familles pour leur faire croire au décès d’un des pensionnaires, il veut faire justices à ceux qu’il appelle « les oubliés du dimanche » !

 

Last but not leat : Voulez-vous partager ma maison ? de Janine Boissard

Ou quand Janine s’inspire de « jeune fille recherche appartement » : on est presque dans le polar, là ! Une femme récemment veuve doit trouver des colocataires pour pouvoir conserver sa maison. 3 candidats sont retenus, dont une jeune qui devient de plus en plus intrusive, pour fini tout-à-fait inquiétante ! heureusement, l’amour est quand même là.

 

Prochaine et dernière veillée avant les vacances :
mardi 28 mai. Rendez-vous à 20h
à la médiathèque de Longchaumois !

Veillée lecture du 26 avril

Petit retour (puisque incomplet !) sur les livres dont nous avons parlé lors de la dernière veillée.
Comme d’habitude, vous pouvez retrouver tous les résumés et les livres dont nous avons parlé au fil des veillées sur le compte Babelio.

Illettré par LadjaliNouveauté : Illettré, de Cécile Ladjali paru en 2016 chez Actes Sud :  un roman puissant, qui explore dans un style et une langue riche, dense, imagée, le quotidien d’un jeune homme qui ne parvient plus ni à lire, ni à écrire… Et qui ne se juge qu’à travers ce handicap terrible, qui lui mine le coeur et l’esprit.

En Bd, ont été lues et appréciées : Blast de Manu Larcenet : des images choc, emplies de noirceur tout comme l’histoire de Polza, le héros; dans un tout autre genre les enquêtes du limier de Taniguchi (et là ça finit bien !)

Promesse de Jussi Adler-Olsen : ce 6ème tome des enquêtes du Département V  a été adoré et tient sa promesse, justement : on est toujours surpris par le dénouement. En revanche, les chambres froides de Valentin Musso n’ont pas convaincu : trop historique et pour le coup trop documenté.

De même, le monde caché d’Axton House d’Edgar Cantero déçoit : si l’idée concernant la narration est bonne, l’intrigue ne tient pas la route.

Retour au rayon BD : après les Elfes parus chez Soleil, l’éditeur propose aussi la série Nains : petits, hargneux, vindicatifs…

Pour continuer : le Chardonneret de Donna Tartt. Un roman bien rythmé malgré ses 800 pages, dont le cheminement nous conduit jusqu’au dénouement sans accroc.

L’homme de la Clarée, de Jean-Baptiste Bester : l’histoire d’un garde-forestier qui vit en ermite dans le Briançonnais, durant la seconde guerre mondiale. Intéressant pour les connaisseurs de la région.

Une noBuvard par Kerninonuvelle veilleuse, Charlène (bienvenue !) nous a présenté deux ouvrages de Julia Kerninon :
Buvard, paru chez Actes sud en 2016 :
Un jeune homme réussit à forcer la porte d’une romancière célèbre, Caroline N. Spacek, réfugiée en solitaire dans la campagne anglaise depuis plusieurs années. Très jeune, elle a connu une gloire littéraire rapide et scandaleuse, après une enfance marquée par la violence et la marge. Il finit par s’installer chez elle et recueillir le récit de sa vie.

 

Lu également, de la même auteure : le dernier amour d’Attila Kiss, l’histoire d’amour d’une jeune demoiselle de la bonne société et d’un ouvrier hongrois de 51 ans, dans une écriture un peu moins travaillée que Buvard.

Elle n’a en revanche pas du tout aimé le dernier roman d’Édouard Louis : Histoire de la violence. La narration à deux voix (l’auteur et sa sœur), la longueur, le fait qu’il décortique tout sont rédhibitoires.
Poursuivons avec Ann Granger, un intérêt particulier pour les morts : un petit polar gentillet, avec une enquête dans les strates de la société anglaise du 19è siècle : un peu convenu. Dommage !

Juste une ombre, de Karine Giebel : un thriller psychologique dans lequel une jeune femme, juste après une agression, a le sentiment d’être suivie, et éprouve un malaise grandissant : excellent, on ne le lâche pas !

En attendant Doggo : au travers de l’histoire de ce « chien d’assistance émotionnelle », une douce satyre du monde du marketing, sans être trop incisif.

Château-l'arnaque par MayleChâteau l’arnaque, de Peter Mayle : Par pure vanité, le richissime Californien Danny Roth décide de révéler, à travers un portrait flatteur dans le Los Angeles Times, les joyaux de sa cave, une des plus belles collections de grands crus classés au monde. Quelques jours après la parution de l’article, sa cave est cambriolée. Sommée de lui verser plusieurs millions de dollars d’indemnités, son assurance, méfiante, demande à Sam Levitt, ancien avocat reconverti en détective privé et fin connaisseur en vins, de mener l’enquête.
Sam part donc… en France, évidemment, patrie du vin, de la bonne chère et des jolies femmes. Bien vite aidé par une charmante collègue française à laquelle il ne saurait rester insensible, notre  » aventurier gastronome  » va, en même temps qu’il remonte la piste des dites bouteilles et de leur étonnant voleur, entraîner le lecteur dans un délicieux itinéraire gustatif et sensoriel à travers la France.
On passe un bon moment dans ce roman, toujours plein d’humour.

Après l’Ecosse et la Chine, le roman de Peter May le mort aux quatre tombeaux se déroule en France :Un pari lors d’une soirée trop alcoolisée amène Enzo MacLeod, ancien légiste de la police écossaise établi en France, à entreprendre une enquête autour de la mystérieuse disparition de Jacques Gaillard, ancien conseiller du Premier ministre devenu star de la télévision et dont on n’a plus aucune trace depuis le mois d’août 1996. Cette affaire énigmatique va le conduire de surprise en coup de théâtre d’un bout à l’autre de la France, dans un macabre jeu de piste imaginé par des esprits aussi brillants que machiavéliques.

La guerre des Lulus - Tome 3 - Le tas de briques par Hautière

Mireille, comme tous les veilleurs qui ont découvert les aventures de ces orphelins coincés de l’autre côté de la ligne de démarcation durant la guerre de 39-45, attend la suite de La guerre des Lulus, Bd de Régis Hautière en 3 volumes pour l’instant.
(Après recherche, il est annoncé pour la rentrée de septembre 2016 !!)

L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes, de Karine Lambert : un roman très drôle !

En attendant Bojangles par Bourdeaut

En attendant Bojangles, de Olivier Bourdeaut, aux éditions Finitude : un garçon, sa mère illuminée et bipolaire, le père qui suit… l’atmosphère fait un peu penser à Alexandre Jardin. On rit, on pleure : c’est vraiment bien.

Golden Dogs, tome 4 :  Quatre par Desberg

 

D’autres idées de BD : Golden Dogs, série en quatre volumes de Stephen Desberg et Griffo : Ils étaient quatre, deux filles et deux garçons. Voleurs, escrocs, faussaires, ils unirent leurs talents pour devenir ensemble les plus célèbres voleurs de Londres.

Les innocents coupables, de Laurent Galandon : Janvier 1912. Quatre jeunes parisiens sont conduits dans une lointaine campagne. Condamnés à diverses peines, ils rejoignent la colonie pénitentiaire agricole « Les Marronniers ». Les poulbots vont découvrir et apprendre de nouvelles règles dans ce lieu que l’on appellera plus tard « les bagnes d’enfants ». L’injustice et la violence, mais aussi l’amitié et la solidarité, constituent le quotidien des colons. Jean a ses secrets ; Adrien, ses doutes ; Miguel, ses blessures ; Honoré, un caractère bien trempé… Et nos héros refusent d’être écrasés par le système pénitentiaire. D’autant plus qu’à l’échelle de ce microcosme social, ils ont chacun leurs projets…

La lionne : Un portrait de Karen Blixen, de Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg, éditions Sarbacane, 2015.

Mademoiselle Laguiole par CrozesEt enfin, le roman d’une jeune femme qui reprend la coutellerie familiale et acquiert le titre de meilleur ouvrier de France malgré la concurrence des autres ouvriers : Mademoiselle Laguiole de Daniel Crozes, aux éditions du Rouergue.

 

Prochaines aventures littéraires  : à la médiathèque de Morez  mardi 24 mai !

 

 

Veillée lecture du 15 mars

Mardi dernier, une douzaine de lecteurs étaient présents à la médiathèque de Longchaumois pour la dernière édition des veillées lectures. Voici quelques uns des livres dont les veilleurs/veilleuses ont parlé (et dont vous pouvez voir les résumés sur Babelio)

Blast, Tome 1 : Grasse carcasse par LarcenetBlast, BD en 4 volumes de Larcenet : Une histoire très dure et très touchante à la fois, avec du suspense : c’est très prenant. On a de l’empathie pour ce type obèse, seul, qui va se marginaliser d eplus en plus à la recherche de ce « Blast », comme un flash d’absolu, de plénitude. Lu et apprécié par Bénédicte, Daniel et Cécile.

Les enfants de la mer, tome 5  par Igarashi

 

BD toujours, et plus exactement manga : les enfants de la mer, de Daisuké Igarashi, aux éditions Sarbacane : on y suit deux garçons étranges, qui vivaient dans la
mer, élevés par des dugongs… Les descriptions du monde marin sont très fouillées, détaillées,, pour Bénédicte le côté un peu fantastique n’est pas le plus important.

L’homme qui savait la langue des serpents : un conte sans en être un, une réflexion philosophique sur l’état de nature, mais pas du tout dans le sens de Rousseau ! A conseiller.

La terre qui penche, de Carole Martinez : Après avoir abordé dans ses précédents titres la femme comme mère, puis comme  fille, ici l’auteur parle de l’enfant. C’est encore une fois une histoire sensible, mêlée à de la légende.

Steph a dévoré la Trilogie de l’Empire, de Raymond Feist : La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de l'Empire par FeistRoman fantastique mais pas tant que ça, une fois qu’on accpete les animaux à 6 pattes, qui se déroule dans un japon médiéval, féodal : Tout commence lorsqu’une jeune femme, sur le point de prononcer ses voeux de nonne, se voit propulser à la t^te de son clan suit aux décès de ses père et frères. Elle doit tout faire pour écraser ses concurrents si elle veut survivre dans le « jeu ».

Le dernier meurtre avant la fin du monde, de Ben H. Winters : Pourquoi s’entêteter à vouloir élucider un meurtre à tout prix, sachant que la Terre est sur le point d’être écrabouillée par un astéroïde à brève échéance? un bon policier malgré ça.

Les joies éphémères de Percy Darling par GlassLes joies éphémères de Percy Darling de Julia Glass beaucoup aimé, sympathique et pas du tout mièvre.

Fabienne a lu Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg : une histoire d’amitié entre deux femmes d’une cinquantaine d’années, dont l’une tente de prévoir son suicide : c’est léger pourtant.

 

2084, de Boualem Sansal : Après une bombe atomique, une dictature religieuse s’installe. Une personne va tenter de s’en échapper… Beaucoup de référence dans ce roman, à Daech et à Orwell. C’est effrayant !
Pas du tout aimé en revanche ; le Goncourt de cette année, Boussole de Mathias Enard. C’est affreusement ennuyeux ! pompeux et indigeste, bref sans intérêt.

Denise s’est régalée avec M. Albert de Félix Labouet, suivant le parcours d’un passionné de musique dans les caves à blues.

Les vies turbulentes de Lady M. de Agathe Colombier-Hochberg :Les vies turbulentes de Lady M par Colombier-Hochberg Quand une aristo anglaise doit revenir dasn sa maison du sud-ouest, qu’elle souhaite transformer en maison d’hôtes. C’est cool, ça fait vacances, sans prise de tête.

Encres de Chine de Qiu Xiaolong : un polar sociologique, ethnologique sur la vie Chinoise (sauter la cuisson des écrevisses).

Le cercle fermé, de jonathan Coe : une chronique satyrique des années Tony Blair en Angleterre. Il vaut mieux avoir lu le précédent (Bienvenue au club) avant.

Joséphine a apprécié Tout ce qui est solide se dissout dans l’air, de Darragh Mc Keon : il a su rendre l’histoire au plus juste, on dirait presque qu’il l’a vécue. Elle a lu aussi les Cosaques d’hitler, BD historique à laquelle il manque un petit dossier historique qui permettrait d’en apprendre davantage sur cette période.

Château l'Attente par MedleyFabienne a partagé avec nous Château l’attente de Linda Medley : ce livre est déjà en lui-même un bel objet, il ressemble à un grimoire ! En noir et blanc, c’est une BD minimaliste pour un univers de contes de fées pas du tout conformes à ce à quoi on pourrait s’attendre ! Des histoires pleines d’humour, ludiques…

Au rayon polar suédois : le marchand de sable de Lars Kepler. C’est le premier polar qu’elle ait trouvé aussi prenant : avec toujours le même personnage de commissaire déglingué, mais là… ça fout la trouille !!

En attendant Dogo, de Mark Mills : une lecture sympa, légère : un homme quitté par sa En attendant Doggo par Millsfiancée qui se retrouve avec son chien. Un livre qui se lit très vite, avec une écriture pas minimaliste pour autant.

 Trois jours et une vie, de Pierre Lemaître : cette fois, ce n’est pas franchement un polar. En décembre 1999, un gamin de 12 ans devient un meurtrier par accident : l’auteur excelle dans la retranscription de ses sentiments.

Promesse, 6ème volume des enquêtes du Département V de Jussi Adler-Olsen : On se dit que c’est convenu, qu’on voit venir le dénouement… mais finalement pas du tout ! les relations entre les personnages ont évolué et participent du plaisir de lecture.

Les morsures de l’aube : un univers sombre pour un polar haletant et très noir.
Millénium 4 Christine a trouvé l’histoire pas inintéressante, mais trop longue; de plus elle suppose des connaissances en informatique assez poussées qui peuvent rebuter.

Hymnes à la haine par ParkerDaniel a dévoré et adoré les hymnes à la haine de Dorothy Parker : elle déteste tout et tout le monde, un auteur sans concession et sans diplomatie non plus !

En revanche, il n’a absolument pas aimé l’ambition de Iegor Gran dont on lui avait dit qu’il fallait absolument l’avoir lu : que l’on parle d’ambition playmobil ou lego, c’est très décevant.

Plus apprécié, le livre de Jean d’Ormesson, je dirai malgré tout que cette vie fut belle, dans lequel il est en procès avec son sur-moi : il s’agit principalement d’un écrit autobiographique, qui comporte également des digressions d’ordre plus philosophiques sur divers thèmes.
Christiane a lu l’enfant rebelle, de Christian Laborie :L'enfant rebelle par Laborie 2 enfants abandonnés vont être adoptés: ils vont avoir deux vies totalement différentes, l’un heureux, l’autre absolument triste. Pourtant, s’ils l’ignorent,  leur deux existences sont liées à jamais.
La belle guérisseuse, de Michel Verrier : Un homme rentre d’Allemagne, en 1945, après y avoir été prisonnier de guerre. il y retrouve sa petite fille, dont la mère vient de décéder. Mais il a gardé des attaches en Allemagne. Une histoire qui se termine plutôt bien malgré tout.

Les enquêtes du limier, Tome 1 : Chien d'aveugle par TaniguchiPour finir, retour au manga : Jean-Noël a apprécié une série de Jirô Taniguchi : les enquêtes du limier. Une fois encore, l’auteur excelle à retranscrire les relations humaines, au travers de enquêtes menées par un personnage principal avide de solitude, et dans le même temps d’aventures plus risquées, et qui gagne sa vie en partant à la recherche de chiens égarés. On y retrouve encore avec bonheur le dessin fouillé, précis et réaliste de Taniguchi.

 

 

Prochaine veillée mardi 26 avril à 20 h à Longchaumois !

Veillée du 2 février 2016

Bonjour à tous !
Voici pour commencer ce nouveau bilan de nos lectures les avis de Denise :

Nelson, T1-2 : Bien sympa. Parvient à faire rire de ses déboires et se tire de toutes les situations… jusqu’ici !
51vf3zdw6kl-_sx210_Frères de terroir T2 : à la hauteur du 1er, on savoure, on déguste et on apprend…
La trilogie écossaise de Peter May : à la hauteur de sa réputation ! May est vraiment différent dans son écriture, ses rythmes, la complexité du récit quand il traite de l’Ecosse ou de la Chîne. D’autant qu’ici, il a mis pas mal de détails autobiographiques. Pas de soucis pour le millier de pages, surtout en 3 polars successifs. J’entends encore le chant du vent et le cri des oiseaux marins… … …Centrée sur l’histoire assez récente (en regard de celle de « l’île du serment ») de l’île de Lewis et alentours, nous apprend bcp sur cette typicité insulaire d’un secteur méconnu, géographie, géologie, ornithologie, ethnologie, influence des religions, etc. le tout sur fond de polar, bien sûr qui entretient le suspense ! Dépaysement garanti.

Parfum de famille, Frederic D’onaglia : roman facile d’une série régionale et familiale. Impec’ pour nuits blanches 😉

Enterrez vos morts, Louise Penny : Gourmandise rituelle que ces longues heures dans la Belle Province, ici à Québec-même, sous la neige et le blizzard. On s’éloigne du café-restaurant de Three Pines pour mieux visiter les cafés ou resto de la vieille ville ! Mystère historique, mystère du dilemne perso d’Armand Gamache, et mystère sur la mort de l’archéologue : 3 pour le prix d’1 ! On attend la prochaine traduction avec appétit ! Une écriture au sirop d’érable…

Les Pétillantes, Didier Fourmy, T1-2 : l’histoire d’une utopique colocation de luxe à Nîmes, pour des dames du 4e voire 5e âge ! C’est léger, souligné de bulles de champagne ou de cidre, les rebondissements ne manquent pas, les personnalités sont affirmées, mais toutes bonnes vivantes : le temps passe vite avec ces dames fort bonnes vivantes !

Ce que savait le chat, Martha Grimes : un polar pour Stéphanie, déjà, bien que pas gore du tout ;-P  Très british, très haute couture et escort-girls, sans oublier le chat, Morris et le chien, Mungo ! À lire avec un Earl Grey fumant ou un single malt… si on aime ;-D (Mis ds la boite veillées)

Deux lectures de Cécile, maintenant :

Aucun homme ni dieu, de William Giraldi. Un roman qui se déroule dans les immensités glacées du grand Nord de l’Alaska : où l’hiver est tellement rude qu’il façonne les hommes à son image. Un roman glaçant à plusieurs titres dérangeant autant que beau et poétique. Le dénouement questionne et dérange, même si l’on comprend assez vite où l’auteur nous emmène : un roman au début prometteur, à la fin décevante (à mon sens).

sm_cvt_tout-ce-qui-est-solide-se-dissout-dans-lair_370Tout ce qui est solide se dissout dans l’air, de Darragh Mc Keon, auteur irlandais qui revient dans ce roman sur la catastrophe de Tchernobyl. Un livre que l’on a tendance à croire extrêmement bien documenté, en tout cas qui fait froid dans le dos en nous replongeant dans cette époque. La catastrophe est abordée à la fois frontalement et dans le destin de plusieurs personnages, qui s’entrecroisent comme les chapitres qui leurs sont dédiés. Une femme divorcée, qui cohabite avec sa soeur blanchisseuse et veuve de guerre et le fils surdoué du piano de celle-ci, un chirurgien, des paysans… Le contexte historique est remarquablement bien amené, on ressent la pesanteur et la suspicion, la peur même , chacun se méfiant de tout et de tous, on réalise l’ampleur de la non-préparation (puisque produit de la Grande Union Soviétique, la Centrale ne pouvait tout bonnement pas dysfonctionner..)

Bénédicte J. a lu les derniers volumes de la série BD Elfes : qu’est-ce qui va se passer !? On attend la suite, et elle promet d’être terrible..

Le cimetière du diable, d’un auteur inconnu : la suite toujours aussi rocambolesque et déjantée des aventures du Bourbon Kid. Génial ! Bénédicte est désormais sûre, après avoir vu le dernier Tarantino (Les huit salopards) que l’auteur de ces romans ne peut être que lui !

Des histoires d’ados qui se rencontrent mais ne devraient peut-être pas : Bénédicte a lu aussi Miette-de-lune : l’histoire d’une jeune fille qui vit avec sa mère souvent absente. Souffre-douleur des autres, elle fait un jour la connaissance d’un jeune garçon adopté, qui lui pense souvent à sa mère biologique. C’est le début d’une jolie petite histoire, joliment amenée.

Eleanor & Park par contre est un roman que Bénédicte a adoré ! Eleanor est issue d’une famille… »au secours! » Beau-père violent, mère passive… Elle vient de revenir dans cette famille branquignole, elle se sent rejetée, et… Une fin super dure mais super chouette, qui ramène à des souvenirs d’ados dans les relations qui sont vraiment bien décrites.

Lu aussi : Dans la ville en feu, de Connelly, et écouté : Bérézina, de Sylvain tesson.

Steph’ a lu L’histoire épatante de M. Fikry : « y a pas de morts mais j’ai bien aimé », dont acte ! Une histoire pleine de bons sentiments mais pas mièvre, toute indiquée pour les nuits blanches de Denise (dont acte, bis).

Toujours pas de crime mais bien aimés aussi : le parler des couillonnés ainsi que le petit bonnet de laine rouge (La Hague après la seconde Guerre et avant la centrale…)

Lus également : l’homme qui savait la langue des serpents, ou la vie en Estonie , avec une tribu de la forêt avant l’arrivée des hommes en fer; et le blues des petites villes, de fanny Chiarello.

sm_cvt_hymnes-a-la-haine_8352Joséphine nous a amené une petite trouvaille très déconcertante et assez intéressante : des Hymnes à la haine de Dorothy Parker : qui déteste tout et tout le monde !

Fabienne J. a testé et approuvé : l’Histoire des Lulus, BD qu’elle a trouvé intéressante, notamment au niveau de la représentation des « boches ».

Elle a lu aussi, et aimé : Kaleb (tomes 2 et 3). ce dernier tome est bien car il dévoile ce qui est arrivé aux enfants… Mais c’est vraiment pour grands ados car certaines scènes sont complexes. Lu aussi,de la même auteure mais sans pseudo (Ingrid Desjours donc) Echo.

Apprécié également, Mon doudou divin de Katarina Mazetti : un stage d’immersion à la béatitude.
Le livre des Baltimore : une saga familiale aux Etats-unis, qui fait penser au film « Stand by me », avec des jalousies qui mènent au drame.
Epépé, de Ferenc Karinthy : une ambiance pesante, voir angoissante : l’histoire d’un homme qui, s’étant endormi dans l’avion qui devait le ramener chez lui, se retrouve au moment du débarquement dans une ville inconnue, et surtout, incapable de comprendre un traître mot de ce qui s’y dit, et incapable d’apprendre à communiquer…

Steph revient sur le chagrin du Roi mort, de Mourlevat, dopnt elle regrette l’absence de nuances. s’il se lit bien, comme un bon roman d’aventures, le développement n’est pas à la hauteur du début.

Michèle a souhaité nous présenter le dernier livre de Philippe Claudel :517fhik5lml-_sx210_ l’arbre du pays Toraja, dans lequel le narrateur parle d’une expérience vécue en Indonésie, sur l’île Pieuvre, en Sulawésie. C’est un propos philosophique sur la place que nous accordons à la mort dans nos vies, en même temps qu’une analyse du corps et de son évolution, de la relation que nous avons avec lui. De l’enfance jusqu’à la fin de vie, jusqu’au corps inamical, fardeau, hostile puis perdu.

Dans ses dernières lectures, elle a aussi beaucoup aimé Grâce et dénuement, d’Alice Ferney, ainsi que Les gens heureux lisent et boivent du café, d’Agnès Martin-Lugand, avec lequel elle s’est régalée. Un livre qui se lit très facilement, avec de belles descriptions de l’Irlande et un personnage principal très attachant.

Christine, quant à elle, s’est attachée à l’auteur Michel Bussi, et à ses livres qu’elle trouve bien écrits, avec des intrigues bien ficelées. D’ailleurs, toutes les veilleuses sont unanimes sur les Nymphéas noirs, jusqu’au bout !

Elle est en cours de lecture du Millenium 4 : il semble qu’il ne démérite pas; a lu aussi le livre de Fillon, pas trop mal, et 7 ans après de Musso pour lequel elle n’a pas persévéré, n’ayant pas réussi à rentrer dedans.

Daniel s’est lassé aussi de la correspondance entre une jeune femme et un auteur dans le roman Et je danse, aussi.
Il a en revanche apprécié La tête ailleurs, de Nicolas Bedos, pour sa gouaille, son style : l’histoire d’amour est d’ailleurs totalement artificielle.

51xhs12b32ml-_sx210_Avant/Après de Carl Aderhold et Vincent Brocvielle : ce livre dresse des parallèles entre des éléments similaires, tels que boucles d’oreille/piercings; fondue/plancha; cabines téléphoniques/smartphones…

De l’art d’ennuyer en racontant ses voyages, de Matthias Debureau (les fameuses soirées diapos, on aime/aime pas ?)

Après les guerres napoléonniennes, Daniel s’est  par ailleurs lancé dans Nietzsche et a lu Ainsi parlait Zarathoustra, T.1 ainsi que le portrait ovale, d’Edgar Allan Poe.

Enfin, Bénédicte deuxième du nom a tenté Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, de Matthias Enard (goncourt cette année pour Boussole)

Les Suprêmes, qu’elle a bien aimé et qui se lit bien, les aventures du fakir et enfin : Juste avant le bonheur, d’Agnès Ledig : l’histoire d’une jeune maman solo qui galère, et qui croise un jour un homme qui va lui proposer sans la connaître de partir en vacances avec elle. Un livre qui fait du bien ! Et qui est agréable car vraisemblable.

Bonnes lectures à tous, rendez-vous le 15 mars pour la prochaine veillée !

 

Veillée lecture du 15 décembre 2015

Bonjour à tous !

C’est parti pour un nouveau résumé de nos lectures et conversations. Comme les fois précédentes, cliquez sur les titres pour accéder au résumé du livre sur Babelio.
Voilà donc de la BD pour débuter :

  • La Geste des chevaliers-dragons, éditions Soleil : des vierges combattantes très dénudées dans un monde fantastique : distrayantes mais presque lassantes.
  • Antarès tome 6, de Léo, ed. Dargaud qui clôture la saga entamée avec Aldébaran (top ! innovant, surprenant) puis Bételgeuse (un peu moins bien déjà) et Antarès (looooooong). Enfin ! le dénouement !
  • Elfes T. 11, ed. Soleil : les 5 premiers volumes étaient quasiment autonomes et présentaient les personnages, là l’histoire les rapproche. Mais la partie morts-vivants devient lassante.
  • Lincoln, T. 1 à 8, Jérôme et Olivier Jouvray, ed. Paquet : l’anti-héros absolu, au temps des western : Lincoln est un sujet d’expérience pour Dieu qui cherche à prouver qu’il peut y avoir du bon en chacun, ce que le cow-boy acariatre s’empresse de démentir. Mais ne nous y trompons pas, il n’en a rien à fiche du diable non plus ! Hilarant malgré quelques albums inégaux.
  • Nains, ed. Soleil : trop sanguinolents, pas accroché

 

Au rayon des romans, cette fois :

  • La vieille dame du Riad, de Fouad Laroui, un auteur présent pour les Petites Fugues dernièrement à Saint-Claude.
    Une histoire sensible qui, comme la plupart des livres de l’auteur, fait la part belle à l’humour dans les situations et les dialogues tout en apportant un éclairage sur l’histoire du Maroc, en particulier la période de protectorat Français.
  • L’effet Rosie : suite du Théorème du homard, bien aimé  mais moins attrayant que le premier.
  • Bons baisers de Californie : en-dehors des pages harlequin, c’est bien.
  • La dernière réunion des filles de la station-service, de Fannie Flagg, ed. Cherche-midi : de la même auteure que les Beignets de tomates vertes, c’est palpitant, mais plein d’humour et de légèreté, se lit bien.
  • Le petit bonnet de laine rouge,  de Catherine Ecole-Boivin, ed. Pocket. Un petit livre apporté pour Steph car se passe à la Hague. Peu après la deuxième guerre mondiale, le difficile retour d’un paysan après des années en tant que prisonnier de guerre. Sans prétention mais bien, l’écriture est vraiment sympa et porte le sujet de cette vie paysanne ainsi que de l’évolution sociétale dans ces années.
  • Les morsures de l’ombre, de Karine Giebel :encore un huis-clos : un homme se retrouve séquestré, enfermé dans une cave pour payer quelque chose, mais il ne sait pas quoi…
  • Les cendres froides de Valentin Musso : un autre roman qui a pour décor la guerre de 39/45. Bien écrit, avec du suspense.
  • Parfum de famille, Frédéric D’Onaglia : sympa, un peu policier.
  • Le Quatrième sacrifice, de Peter May : un médecin légiste américain, un enquêteur chinois : très classique, les morts ne sont même pas drôles ! la trilogie écossaise est plus intéressante.
  • Fracture, de Franck Thilliez : c’est du Thilliez, c’est super bien !
  • Le cercle, de Bernard Minier : suite de Glacé.
    Encore une fois beaucoup de suspense, c’est très très bien : on se fait mener jusqu’à la fin.
  • le Théorème du homard, de Graeme Simsion : Sympa mais la traduction est décevante. l’histoire est quant à elle très drôle.
  • La terre qui penche, de Carole Martinez : là par contre, c’est très bien écrit. Les pages sur la Franche-Comté sont sublimes ! (la terre qui penche, c’est la vigne). Une écriture dense, touffue, qui porte l’histoire, attachante.
  • Le valet de Sade : fait énormément penser à Süskind, c’est le même genre de personnages. C’est très bien écrit, avec des descriptions détaillées.
  • L’épatante histoire de M. Fikry : un personnage acariâtre mais sympa tout de même, un vieux grincheux qui va changer dès lors qu’il va devoir prendre en charge un bébé abandonné là par sa mère (on met de côté la vraisemblance, bien sûr). Un bon moment.
  • Ma vie de pingouin, de Katarina Mazetti : attirée par la couverture et le titre, l’intérieur est intéressant aussi. Les passages comparant les comportements humains et animaux sont hilarant, la descriptions de l’Antartique donne (presque) envie d’aller voir…
  • Eléanor et Park de Rainbow Rowell: ça fait nunuche mais ne l’est pas du tout, c’est une romance touchante. Rythmé, léger bien que décrivant des scènes parfois violentes, dures.
  • Le chagrin du roi mort, de Jean-Claude Mourlevat : on est dans le conte, c’est magique. On est tout de suite happé dans son univers, avec son ambiance, les personnages qu’on suit…
  • Silhouette, du même auteur : ce sont des nouvelles fortes et cruelles, très bien écrites aussi, qui mettent en scène des personnages du quotidien. à découvrir absolument !
  • Meurtriers sans visage : Kurt Wallender est certes bon enquêteur, mais c’est ausi un imbuvable misogyne !
  • Pas mieux, d’Anraud Le Guilcher : bien aimé, les personnages et l’environnement se renouvellent.
  • Le livre des Baltimore, de Joël Dicker : suite de La vérité sur l’affaire Harry Quebert. à conseiller fortement !
  • Je vous écris de Téhéran, de Delphine Minoui : la journaliste n’est-elle pas un peu masochiste pour être restée là-bas si longtemps (bienvenue chez les Mollahs) avec une police religieuse si atroce ?
  • La lune est blanche, d’Emmmanuel Lepage : un magnifique ouvrage qui relate leur voyage en Terre Adélie, ponctué ça et là de photos aux couleurs impressionnantes.
  • L’homme qui savait la langue des serpents,d’Andrus Kivirähk, éditions du Tripode : un magnifique roman à l’atmosphère merveilleuse, en même temps qu’une allégorie du déchirement entre deux modes de vie, l’un proche de la nature et des coutumes ancestrales (même confondantes de bêtises) et la vie « évoluée », le progrès technique qui n’apporte par forcément le meilleur… Le tout nous apparaît à travers la vie de Leemet, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte.

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

rendez-vous pour la prochaine veillée :

mardi 2 février à 20h, à la médiathèque de Morez !

Veillée du 3 novembre

Bonjour à tous,

Voici les livres que nous avons lus et dont nous avons parlé durant cette dernière veillée ! Comme la dernière fois, cliquez sur les titres pour accéder au résumé et à d’autres commentaires de lecteurs sur Babelio.

Bénédicte J.
Le dernier tome de Kaleb : même s’il n’est pas aussi incroyable que promis, elle n’a pas été trop déçue.
Le Valet de Sade, qui lui a fait penser à Süskind, dans la violence et à la fois la recherche d’une certaine perfection.

Cécile
Je vous écris de Téhéran : un récit/témoignage d’une jeune femme partie vivre en Iran, sur les traces de son grand-père décédé. A la fois chronique d’une certaine jeunesse iranienne, de la soif de liberté d’une partie de la population, du besoin de contrôle et de la méfiance envers la pensée occidentale de l’autre, l’auteure dépeint toute une galerie de personnages, attachants ou détestables.

Stéphanie
Vongozero : un livre très russe, où les personnages « meurent de connerie ».
La trilogie écossaise de Peter May : Un univers protestant dans les années 70, 3 enquêtes qui se lisent bien
L’effet Rosie : elle avait peur qu’il soit moins bien que le théorème du homard, mais il est très drôle.

Daniel
Le mec de la tombe d’à côté : très original
La lune est blanche

Laurence
Description de six espèces de pets : comment un sermont peut être sympa
L’assassin qu’elle mérite (3 tomes) : de belles images, et pour l’histoire : on attend la suite !

Sonia
Après Elfes, une autre série dans le même monde : Nains
le Théorème du homard : lu et approuvé par 3 générations de lecteurs !
En moins bien : déjanté mais crédible, même si la fin est complètement barée
Debout payé : une impression de décousu, elle n’est pas rentrée dedans
Le crétin : c’est drôle de lire une « étude d’autrefois »
Bons baisers de Californie : lu pour le titre. S’est avéré  assez drôle, et se lit bien, sauf deux passages dont on se demande ce qu’ils font là, totalement déplacé. Ce livre étant paru chez Harlequin, elle se demande s’ils n’ont pas été rajoutés ?

Denise
Frères de terroir : une BD avec laquelle on visite poissonnerie, coutellerie,etc… et c’est en même temps une belle histoire d’amitié. Un livre qui donne faim et soif, enfin qui met en appétit !
Hasta la victoria ! T. 1 à 4  : L’histoire romancée de Cuba en BD, réaliste et pas trop gore, où les faits historiques sont présents sans être trop insistants.

Fabienne
La terre qui penche : un roman dont l’action se déroule au 14ème siècle, avec des épisodes relatifs au Moyen-Âge, un livre dense mais aussi poétique.

Valérie
Et je danse, aussi ; un roman épistolaire à deux voix, bien écrit, qui fait du bien
Meurtriers sans visage : premier roman qui mette en scène Kurt Wallander, une déception. Style lourd, plusieurs répétitions.

Quelques mots de Fanny Chiarello, auteure née en 1974 à Béthune et qui vit près de Lille. Elle a écrit de nombreux romans, pour la jeunesse et pour adultes, et des recueils de poésie. Nous vous invitons à découvrir, notamment : le Blues des petites villes, Prends garde à toi, Holden mon frère au rayon des romans ados et Dans son propre rôle ( Prix Landernau découvertes et Prix Orange du livre) ainsi que Une faiblesse de Carlotta Delmont, tous deux au rayon adulte.

Nous accueillerons Fanny Chiarello dans le cadre des Petites Fugues jeudi 19 novembre à 18h30, et cette rencontre est coorganisée avec les collèges et lycée de Morez.  Un moment de découverte, de lectures et de discussions avec une auteure passionnée de musique et sûrement aussi de lecture…
Veilleurs et veilleuses : il ne me reste qu’à vous donner rendez-vous mardi 15 décembre à 20h à la médiathèque de Morez !